Éveillez votre conscience
Pourquoi cela vous concerne-t-il, vous personnellement ?
Parce que votre vie entière a été tissée de synchronicités, de pressentiments, de choix soudains mais justes, de rencontres déterminantes, de transmissions mystérieuses, d'élans guidés. Vous avez vécu de l'intérieur ce fonctionnement non local, sans jamais le conceptualiser.
Ce chapitre importe parce qu'il ne décrit rien d'extérieur, il révèle quelque chose que vous possédez déjà et qui mérite d'être cultivé.
Vous portez en vous, cette intuition première, ces synchronicités tissées dans l'ombre, cette perception affinée qui ne demande qu'à s'éveiller.
L'intuition demeure la plus familière, c’est ce savoir immédiat, dépouillé de toute construction mentale, qui surgit dans le silence intérieur.
Vient ensuite le pressentiment, lorsque le corps pressent avant que l'esprit ne comprenne, une tension sourde dans la poitrine, le cœur qui s'emballe, cette sensation d'alerte. C'est l'anticipation physiologique. La perception s'approfondit alors, permettant de déchiffrer une situation avec acuité, de sentir une intention masquée, de démasquer un mensonge, de reconnaître un alignement. C'est la conscience relationnelle.
Lorsque la vie répond à un moment précis, ce sont les synchronicités, ces dimensions symboliques du réel qui affleurent.
Cette conscience désigne la capacité du vivant à capter des informations qui échappent à la pensée rationnelle, par un mode d'accès affranchi de l'espace, du temps et des sens.
L'esprit ne s'exile pas du corps, le corps est traversé par bien plus d'informations qu'on ne l'imagine.
La notion de conscience non locale n'appartient pas au domaine ésotérique. Elle est portée, depuis cinquante ans, par des scientifiques d'horizons divers qui convergent tous vers l’intuition que la conscience pourrait ne pas être confinée au cerveau, mais fonctionner comme un champ, un réseau, un ensemble cohérent, un processus relationnel.
Selon les modèles quantiques, l'univers constitue un champ d'information continu dont la conscience serait une expression locale. Nos cerveaux opèrent comme des antennes. Les physiciens évoquent une réalité subtile où tout est déjà relié, un réservoir d'information non local où chaque événement laisse son empreinte.
Les modèles neurocognitifs avancés revêtent une importance particulière. Le cerveau y apparaît comme une machine anticipatrice, prédisant l'avenir en permanence, plusieurs fois par seconde. Les résultats révèlent que certaines décisions précèdent la conscience, et que certaines anticipations semblent « prévoir » l'événement.
Ce n'est pas de la magie, mais une architecture neuronale tournée vers l'avenir. C'est là que réside la fascination.
Des expériences d'anticipation non rationnelle démontrent que le corps réagit avant les images émotionnelles, que le système nerveux s'ajuste avant certains événements imprévisibles, que des informations semblent « parvenir » avant le stimulus sensoriel. On nomme cela l'effet de pressentiment. Le phénomène demeure ténu, mais reproductible.
La psychologie moderne observe ces intuitions fulgurantes, ces synchronies signifiantes, ces décisions « justes » sans raisonnement identifiable. Carl Jung parlait des synchronicités comme de coïncidences signifiantes sans relation causale apparente. Il n'évoque pas le surnaturel, mais un ordre caché du réel.
La biologie révèle que l'ADN émet et reçoit des signaux électromagnétiques, que les cellules répondent à des intentions proches, que les organismes réagissent à leur environnement avant même la détection du stimulus. Non pas des preuves de télépathie, mais bien d'une sensibilité du vivant.
Toutes les traditions spirituelles majeures enseignent que la conscience est spatiale et non mentale, qu'elle précède la pensée, qu'elle relie tous les êtres et qu'elle peut percevoir au-delà des sens physiques.
Certaines conditions ouvrent la conscience. Le ralentissement intérieur est essentiel ; sans silence, rien ne peut être perçu. La cohérence émotionnelle ensuite, car il n'y a pas d'accès sans alignement interne.
Le corps détendu, car le corps est une antenne. Un corps crispé « capte » mal. La confiance enfin, car la conscience ne s'ouvre pas par l'effort, mais par la permission.
Le cerveau n'est pas un générateur de conscience, mais un filtre, un réducteur, un instrument. La conscience pourrait indépendamment exister, et le cerveau ne serait que l'outil de focalisation.
La conscience est plus vaste que le cerveau. Le cerveau limite, sélectionne, ajuste, exactement comme les yeux qui ne créent pas la lumière, mais la filtrent.
C'est pourquoi la cultiver est une richesse.
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